Le cabinet vétérinaire du Dr GABRIEL est situé à Neupré, entre Nandrin, Flémalle, Seraing et Esneux, à une dizaine de km de Liège. L'essentiel de son activité est concentré sur les animaux familiers, chiens et chats. Le cabinet est équipé des instruments les plus modernes et performants, et de nombreux services sont proposés.
Ci-dessous vous trouverez des informations sur des pathologies particulières.
Le site étant en formation, la liste s'étoffera peu à peu. En attendant, pour tout renseignement utile n'hésitez pas à prendre contact.
LA DYSPLASIE DES HANCHES, DÉPISTAGE ET TRAITEMENTS (PARTIE 1/2)
Dans le public, l'affection orthopédique la plus connue est sans conteste la " DYSPLASIE des Hanches " ou " DYSPLASIE COXO FEMORALE ". Elle touche principalement les races de grand et très grand gabarit mais des chiens de la taille des Caniches ou Epagneuls Bretons ne sont pas pour autant épargnés. Il s'agit d'un développement défectueux des os constituant l'articulation coxo-fémorale. De cette malformation résulte une mauvaise coaptation de la tête fémorale dans la cavité cotyloïde du bassin. La répartition de la pression d'appui sur la tête du fémur n'étant plus uniforme, celle-ci s'use et se déforme. La cavité cotyloïde subit elle aussi, usure anormale et remodelage. A terme, ces transformations génèrent l'apparition d'ostéophytes, proliférations osseuses anarchiques au pourtour de l'articulation, c'est l'arthrose. Celle-ci peut devenir douloureuse et très invalidante. Cependant pour un chien, être dysplasique ne devrait pas être une fatalité. Un maître bien informé pourra prendre les bonnes décisions au bon moment et choisir les traitements les plus adaptés. Son chien ne devrait jamais être euthanasié à cause de sa dysplasie si celle-ci a été judicieusement traitée. Plus de 90% des chiens opérés vivent heureux, une vie active et sans boiterie.
DÉPISTAGE PRÉCOCE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
Ces dernières années, l'Univ. de Pennsylvanie a mis au point un programme de sélection plus performant que celui que nous connaissons en Europe et qui est géré chez nous par la Commission Nationale pour la Détection des Affections du Squelette. Les travaux du Prof G. SMITH et de son équipe ont abouti à la mise au point de la méthode " Penn HIP " (pour University of Pennsylvania Hip Improvement Program).
Celle-ci permet, dès l'âge de 4 mois, le dépistage des chiens dysplasiques. La méthode repose non pas sur l'analyse phénotypique de radiographies du bassin chez les chiens en fin de croissance (méthode jusqu'à présent utilisée chez nous) mais sur l'évaluation de la laxité ligamentaire de l'articulation coxo-fémorale. En effet, il a été démontré que c'est l'excès de laxité qui est responsable du développement dysplasique des hanches. Cette laxité se mesure sur radiographie de contrainte par détermination de l'indice de distraction (ID). La réalisation de ces radios et la mesure de l'indice " ID " nécessitent une formation, une technique et un appareillage particuliers.
Pour tout chien de race prédisposée, ne jamais tarder à faire cet examen !
LA SYMPHYSIODÈSE POUR CORRIGER UNE DYSPLASIE DE LA HANCHE NAISSANTE
L'intérêt du dépistage à 4 mois, outre le fait pour les éleveurs qu'il permet dès le plus jeune âge de sélectionner les futurs reproducteurs, est particulièrement important pour les chiots des races prédisposées ; en effet, on peut proposer pour les chiots positifs à ce screening, une intervention à la fois peu coûteuse et peu invasive, la SYMPHYSIODESE PUBIENNE JUVENILE. Il convient de la réaliser le plus tôt possible pour un effet optimum, d'où l'intérêt de maîtriser ces deux techniques de dépistage et de traitement. La symphysiodèse juvénile (SJP) conduit à une rotation dorso latérale des cotyles assurant ainsi une meilleure couverture des têtes fémorales. L'âge limite de réalisation de cette technique est de 5 - 6 mois. Au-delà de cet âge, le potentiel de remodelage et de croissance du bassin est devenu trop faible. Et on ne peut plus espérer d'amélioration satisfaisante. Ne jamais tarder à faire cette opération si elle est indiquée !
LA TRIPLE OSTÉOTOMIE DU BASSIN, CHIRURGIE DE LA DYSPLASIE DU CHIEN EN FIN DE CROISSANCE.
Après cette période de croissance très rapide, la Triple Ostéotomie du Bassin (TOB) est alors la technique de choix pour obtenir un recouvrement optimum de la tête fémorale. En répartissant ainsi les forces de contrainte sur la plus large surface articulaire possible, on diminue d'autant leur intensité de pression par unité de surface des têtes fémorales. Ceci explique le ralentissement du processus dégénératif articulaire. Un autre avantage est que chez le chien devenu plus vieux, à arthrose égale, celui qui a subi une TOB éprouve une moindre douleur. Cependant cette technique donne le meilleur d'elle-même à condition de la réaliser avant que ne survienne la dégénérescence articulaire. Donc il ne faut pas attendre la fin de la croissance du chien, a fortiori s'il y a des symptômes de boiterie, ni pour faire les examens nécessaires au diagnostic ni pour intervenir chirurgicalement !
LA DYSPLASIE DES HANCHES, DÉPISTAGE ET TRAITEMENTS (PARTIE 2/2)
AVEC LA DYSPLASIE DE LA HANCHE, NE JAMAIS TARDER !
Attendre, n'est pas traiter et c'est se priver de 2 techniques fiables et éprouvées qui améliorent considérablement la qualité de vie des chiens atteints. Attendre, c'est laisser se délabrer le cartilage articulaire et permettre le développement de l'arthrose, c'est laisser s'installer la dégénérescence de l'articulation. A ce stade, chez les grands chiens, seule la prothèse totale de hanche (PTH) est recommandable. La section - arthroplastie de la hanche ne donnant des résultats vraiment satisfaisants que chez les chiens dont le poids adulte (non obèse) n'excèdera pas 15-16 kg. (20 à la rigueur, s'il n'est pas sportif).
Comme on le voit, plus la dysplasie est dépistée et traitée tardivement, plus le traitement chirurgical adéquat sera lourd, coûteux et plus il comprendra de risques d'insatisfaction par rapport aux frais engagés.
En résumé : Attendre n'est pas traiter, c'est laisser dégénérer des articulations mal formées !
La technique Penn HIP permet le screening des chiens dès l'âge de 4 mois. Pour les chiens révélés positifs à cet examen, il est indiqué de prescrire une symphysiodèse pubienne. Celle-ci doit être réalisée avant l'âge de 5mois (22 sem. max) car pour être pleinement efficace, il faut la réaliser lorsque le potentiel de croissance du bassin est encore important. C'est une technique peu onéreuse et peu invasive.
Au-delà de l'âge de 5 mois et jusqu'à 10 -12 mois (16 pour certains cas) on optera pour la TOB. Celle-ci doit être exécutée idéalement avant l'apparition des signes dégénératifs du cartilage et de l'os sous chondrale.
Si le diagnostic est posé plus tardivement, lorsque les signes cliniques sont apparus, que l'arthrose a déjà envahit l'articulation, que celle-ci est déformée, alors il faudra gérer la douleur par médication jusqu'à la fin de la croissance où l'on pourra alors proposer une excisionarthroplastie (20kg).
Conclusion : On ne saurait trop conseiller de faire subir un examen de dépistage à vos chiens dès 18-20 sem. et un contrôle à 8-9 mois.
Un chien dysplasique doit pouvoir vivre une vie active et de qualité à condition qu'il soit suivi. Si les bonnes décisions sont prises au bon moment, c'est tout à fait possible. Dans ces conditions, un chien ne devrait jamais être euthanasié parce que sa dysplasie a " mal évoluée ".
Avoir un chien dysplasique n'est ni une catastrophe ni une fatalité. Faites dépister votre chien et si besoin, en prenant les bonnes décisions au bon moment, en surveillant l'évolution au cours de sa vie, il vivra heureux et fera de vous un maître heureux.
GESTION DES HERNIES DISCALES THORACO-LOMBAIRES
Les races de chiens à pattes courtes (teckels, shih-tzu, pékinois, etc.), races achondroplasiques ou chondrodystrophiques, sont prédisposées aux hernies discales thoraco-lombaires. En effet, les disques intervertébraux de ce type de chiens subissent une dégénérescence (dite de type Hansen 1) ; ainsi, chez les teckels, race numéro 1 au hit-parade des hernies discales, dès l’âge de 2-3 ans, les noyaux pulpeux des disques se déshydratent et se minéralisent (et de ce fait deviennent visibles sur une radiographie). Perdant leur consistance de « gel siliconé », leurs propriétés physiques changent (ils perdent leur pouvoir de déformation) favorisant ainsi les conditions d’apparition de hernies discales. Celles-ci, après une phase de douleur aigue, produisent des lésions neurologiques amenant rapidement à la paralysie des membres postérieurs. Attendre (« pour voir comment ça va aller ») n’est jamais une bonne option ! Il faut consulter au plus vite car des lésions neurologiques définitives peuvent s’installer.
Au cabinet vétérinaire GABRIEL, à Neupré, en province de Liège, tout sera mis en œuvre pour gérer le problème avec un maximum d’efficacité.
L’examen radiographique et, si besoin, une myélographie seront réalisés. La myélographie reste le Gold Standard pour détecter et localiser les compressions médullaires. Dans quelques cas, il peut être nécessaire de recourir à des moyens techniques plus sophistiqués encore. L’IRM (ou RMN pour Résonnance Magnétique Nucléaire) est alors l’examen de choix irremplaçable et peut donc être proposé aussi.
Dans les cas où une perte neuro-motrice est déjà présente et où un traitement conservateur serait courir le risque d’une aggravation (peut-être même irrémédiable), une chirurgie (laminectomie, hémi-laminectomie, mini-laminectomie, fenestration discale) devrait être réalisée en urgence.
La gestion de tels cas peut-être gérer de A à Z au cabinet du Dr GABRIEL.
Pour plus d'llustrations concernant les examens radiographiques, myélographie, IRM de la colonne et chirurgie des hernies discales, consultez la page
L'OBSTRUCTION DES VOIES URINAIRES BASSES
OU OBSTRUCTION URÉTRALE DU CHAT OU ENCORE, SYNDROME UROLOGIQUE FÉLIN
Tout propriétaire de chat mâle doit connaître l'existence de cette affection pathologique grave car l'obstruction urétrale, communément appelée obstruction urinaire, est une urgence pour laquelle le chat doit être pris en charge dans les meilleurs délais. L'affection est douloureuse et les complications peuvent conduire à la mort du chat.
Presque exclusivement rencontrée chez les chats mâles et surtout chez les chats castrés en raison d'un plus faible diamètre urétral, l'obstruction est la conséquence de la formation d'un bouchon muco-protéique mélangé de cristaux dans la lumière urétrale. Cette obstruction urinaire cause tout d'abord un grand inconfort qui rapidement fait place à de la douleur. Le chat éprouve le besoin de se soulager et va donc anormalement fréquemment dans sa litière. Il montre de la dysurie (difficulté de miction) et de la strangurie (douleur à la miction), ne fait que quelques gouttes d'urine rapidement mêlée de sang. Il peut exprimer sa douleur par des vocalises, il perd l'appétit (anorexie) et peut vomir.
L'examen clinique présente des signes évocateurs : palpation d'un globe vésical pathognomonique de l'affection, associé ou non, selon le délai d'intervention, à de l'hypothermie, des troubles du rythme cardiaque et même de l'urémie. La prise en charge doit être immédiate et efficace. L'hospitalisation est indispensable. Le patient nécessite des soins intensifs.
Le chat est généralement présenté en état de choc. Souvent il est " bouché " depuis 1/2 journée au moins. Un bilan de santé est indispensable.
L'intervention a pour but de stabiliser le patient, d'enrayer le cercle vicieux que constitue l'état de choc, de lever l'obstacle afin de rétablir l'évacuation des urines puis de corriger et soigner les conséquences secondaires à l'obstruction. Pour cela, il est indispensable de poser une voie veineuse c'est-à-dire de placer un cathéter afin de pouvoir perfuser le patient. Une prise de sang sera effectuée afin de réaliser une numération globulaire et un bilan biochimique. Les modifications électrolytiques (hyperkaliémie) et acido-basiques (acidose métabolique par défaut d'excrétion d'ions H+ et acidose lactique par défaut de perfusion tissulaire), l'insuffisance rénale post rénale et les troubles de rythme cardiaque consécutifs à l'obstruction sont les causes de mortalité et chacun de ces paramètres nécessitent un suivi continu, un monitoring pendant les heures qui suivent la prise en charge jusqu'à retour dans les normes. Il est primordial d'assurer la décompression de la vessie afin de soulager le chat et de rétablir la diurèse dans les plus brefs délais. Pour cela, il convient d'éliminer le bouchon et de placer une sonde urinaire. L'élimination du bouchon pouvant prendre un certain temps, il est parfois nécessaire de réaliser une cystocentèse c.-à-d. une ponction de la vessie en travers de la paroi abdominale. Une fois l'obstacle levé et la sonde urinaire fixée, les perfusions vont permettre de réhydrater l'animal (la plupart du temps, les patients sont déshydratés), de corriger l'équilibre acido-basique et électrolytique, de rattraper l'hypothermie et de soigner les éventuels troubles du rythme cardiaque.
La présence de la sonde urétrale permet aussi de faire par " flushing ", des lavages de la vessie afin d'en éliminer le maximum de sang, mucus et cristaux. Ceci permet de soigner au mieux la cystite associée et de limiter les risques d'obstruction de la sonde. Généralement la sonde sera laissée en place entre 2 et 5 jours en fonction de l'évolution du cas.
Bien pris en charge et dans des délais raisonnables, le pronostic est bon. Cependant afin le limiter le risque de récidives, lorsque l'on a détecté leur présence et identifié la nature des cristaux urinaires (qui font le sable vésical), il conviendra de mettre le chat sous une diète spécialement conçue pour limiter leur production. Ce ne sera pas toujours le cas car statistiquement, 50% des obstructions sont d'origine idiopathique sans qu'il n'y ait des cristaux dans la vessie.
Enfin les récidives sont fréquentes surtout s'il y a eu lésion du canal de l'urètre dont la cicatrisation a pour conséquence une réduction locale de son diamètre. Parfois dans les jours qui suivent le retrait de la sonde et dans 80% des cas, dans les 2 mois suivant l'hospitalisation. Il faut donc tenir à l'oeil ces patients durant cette période à forte probabilité de rechute.
Dans ce cas, il sera bien souvent nécessaire de réalisé une urétrostomie périnéale. Cette opération consiste en une amputation partielle du pénis et une ouverture du canal de l'urètre par une fente dans le sens de sa longueur. L'organe est marsupialisé à la peau et on obtient ainsi une " pseudo vulve " au diamètre suffisamment plus grand pour éviter les récidives d'obstruction.
L'obstruction urinaire du chat (ou aussi, Obstruction Urétrale Féline ou Syndrome Urologique Félin) est un cas d'urgence nécessitant soins intensifs et donc hospitalisation. Sans traitement efficace, le chat est voué à la mort.
En cas d'obstruction des voies urinaires, le chat montre des signes de d'inconfort et de douleur à la miction. Au début, il tente d'uriner plus souvent que normalement et très vite on note la présence de sang dans l'urine.
Rapidement, il convient de le prendre en charge afin d'enrayer le cercle vicieux de l'état de choc et de rétablir la diurèse. Les récidives ne sont pas rares et 80% de celles-ci ont lieu dans les 2 mois.
Il est parfois nécessaire de réaliser une urétrostomie.
Le cabinet du Dr GABRIEL, situé à Neupré (Rotheux) près de Liège, traite chaque année de nombreux cas. En effet cette affection n'est pas rare et elle nécessite une hospitalisation d'urgence et des soins intensifs prolongés. Vous trouverez toute l'expertise et le savoir faire nécessaire dans ce cabinet.